Qui peut aller voir un psychanalyste ?

Un kinder est chez le psy, allongé sur un divan. Le psychnalyste est assis derrière. Le kinder se demande "J'ai peur d'une surprise si je fouille un peu trop profond en moi..."

C’est souvent un symptôme ou un mal-être qui nous poussent à franchir la porte de l’analyste (ou du psychanalyste, c’est la même personne), ou aussi lorsque d’autres thérapies ont été tentées sans succès, ou en complément d’un suivi psychiatrique.

Les raisons peuvent être de type angoisse, phobie, inhibition, trouble de l’humeur (dépression, dysphorie, cyclothymie, etc.), hypersensibilité, répétition de schémas, difficultés relationnelles (relations amoureuses, avec les parents, avec les enfants, avec les collègues, etc.), du harcèlement (scolaire, de genre, de race, etc.) etc. Le mal-être peut aussi être ponctuel, lié à des questionnements impliquant un grand changement de vie (déménager ? un bébé ? un nouvel emploi ? un choix d’orientation ? etc.).

Il n’y a pas de condition d’âge, un bébé comme un sénior peut aller voir un psy. En ce qui me concerne, je ne reçois pas d’enfant plus jeune que les adolescents (12-13 ans).

Il n’y a pas non plus de condition de « souffrance ». Certaines personnes peuvent sentir un mal-être mais pensant qu’elles ont tout ce qu’il leur faut, un toit, une famille, un emploi, de l’argent, elles ne s’autorisent pas à aller chez le psy. Si le mal-être (angoisses, insomnies, céphalées, nausées, maux de dos, etc.) est là, ne l’ignorez pas.

Retour en haut